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VIBRATIONS CULTURELLES
25 avril 2013

BARRY LYNDON - de Stanley Kubrick

 

Image (34)

 

      Barry Lyndon est avant tout un roman de William Makepeace Thackeray (1811-1863), romancier anglais de l'époque victorienne, à qui l'on doit également Vanity Fair. Le livre raconte les mémoires de Barry Lyndon, son extraction de la petite bourgeoisie irlandaise, son ascension vers la "haute société", puis sa chute irrémédiable. 

     Stanley Kubrick (1928-1999) adopta le roman au cinéma en 1975, après Orange Mécanique et avant Shining. Homme aux multiples facettes, Stanley Kubrick est toujours considéré aujourd'hui comme le "cinéaste majeur du XXe siècle", car il possédait l'audace de s'attaquer à un genre particulier pour chacune de ses oeuvres cinématographiques: la dérision et l'absurdité avec Dr Folamour, la violence urbaine avec Orange Mécanique, l'exploration spatiale avec son très célèbre 2001, l'Odyssée de l'Espace, le péplum avec Spartacus, la folie avec Shining, pour ne citer que quelques unes de ses réalisations qui sont officiellement au nombre de treize. 

     Barry Lyndon malgré des critiques négatives à sa sortie obtint quatre Oscars: Meilleure Direction Artistique et Décors, Meilleure Photographie, Meilleurs Costumes, Meilleur Arrangement Musical.

     C'est Ryan O'Neal  (34 ans en 1975) qui joue le rôle de Barry Lindon et Marison Berenson dans celui de son épouse après bien des péripéties pour le jeune Barry qui trahit sa propre nation, rejoint l'ennemi, devient joueur et tricheur professionnel aux cartes, se marie par intérêt avec une belle comtesse encore jeune, dilapide l'argent de cette dernière, le tout uniquement pour accéder, comme je le disais plus haut, à la noblesse alors que lui-même n'est qu'un fils de paysan! 

     D'une longueur exceptionnellle (trois heures) le film est d'une beauté visuelle et auditive qui ne laisse pas indifférent. Somptuosité des décors, lumière intime (à ce propos Stanley Kubrick filma toutes les scènes intérieures et de nuit avec uniquement la clarté de bougies afin de reconstituer l'ambiance du XVIIIe siècle), magnificence des costumes, maquillage conforme à la mode de l'époque et... une musique de Bach, Mozard, Schubert, Heandel et Vivaldi qui enchante nos oreilles.

     On raconte que Ryan O' Neal fut définitivement fâché à la fin du tournage avec Stanley Kubrick tant ce dernier avait été exigeant pour faire de son film LE film qui continue de nos jours à être vu et revu. Cette anecdote vraie ou fausse est le signe de la compétence et du génie de Kubrick!

     Mon opinion: certes Barry Lyndon est long, avec peu de dialogues et encore moins d'action, mais le but de Stanley Kubrick n'était pas cela. On ne regarde pas Barry Lyndon histoire de "tuer le temps"! Il faut s'installer confortablement et apprécier à sa juste mesure les images et le son de la première à la dernière minute! Il faut aimer le XVIIIe siècle, la société de cette époque, les robes et les costumes des nobles de cette période de l'histoire et la musique classique. Et surtout comprendre le message: trop d'ambition mal exploitée conduit à sa propre perte!  Barry Lyndon doit se voir et se revoir (d'où l'intérêt de le posséder en CD) pour en apprécier toute sa valeur.

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Stanley Kubrick en 1975 sur le tournage de Barry Lyndon

Barry Lindon les deux héros

Ryan O'Neal et Marisa Berenson

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Une des scènes extérieures

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Une des scènes intérieures

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La scène du duel aux pistolets entre Barry Lyndon et son beau-fils

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