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VIBRATIONS CULTURELLES
1 décembre 2014

LE SOLEIL NOIR DE THULÉ - par Philip O'Gyer et Raphaël Aurillac

30-11-2014 17;59;07 (2)     Philip O'Gyer est le pseudonyme d'un ancien expert de l'administration américaine, spécialisé dans les mouvements de droite radicale.

     Rapahël Aurillac est également le pseudonyme d'un avocat français du droit financier. Il est l'auteur d'un Guide du Paris maçonnique (Éditions Dervy).

     Le soleil noir de Thulé (Éditions de la hutte -2012-) raconte l'histoire d'une loge de la Franc-Maçonnerie américaine, la Stricte Observance d'Occident qui décide par l'intermédiaire d'un grand laboratoire pharmaceutique d'exterminer une bonne partie de l'humanité et principalement les Africains, les Asiatiques et d'autres minorités, par l'intermédiaire d'un sang artificiel distribué gratuitement et contenant un virus. Cette opération a pour but d'éliminer de la surface de la planète toutes les "races" considérées comme impures par un groupe d'hommes nostalgiques du IIIème Reich.  Ayant des soupçons, le directeur du FBI, franc-maçon, charge un jeune agent, franc-maçon lui aussi, de mener une enquête et de tenter le démantèlement de cette conspiration.

     Mon opinion:  Le soleil noir de Thulé est un roman dont on regrette l'acquisition même d'occasion comme ce fut mon cas! Passons sur l'écriture très "scolaire" du récit pour nous attarder sur le fond du roman. Les personnages sont inconsistants à la limite de la caricature, en particulier l'agent du FBI semblant sortir à peine de l'enfance. Prendre une loge de la Franc-Maçonnerie ayant des visées nazies comme sujet de départ se trouve être déjà très surprenant et y ajouter la légende de Thulé, les Aryens, les Mormons, les Lebensborn, le château de Wewelsburg, Himmler, etc., est totalement ridicule notamment dans la manière dont le roman fut écrit. Si éventuellement l'idée -un groupe puissant disposant de gros moyens financiers, humains et matériels tentant indirectement de poursuivre aujourd'hui les buts de l'Hitlérisme- était bien trouvée, le roman aurait largement mérité un travail plus pointilleux pour tenir en éveil l'attention du lecteur. Or on s'ennuie terriblement (on rigole même) en lisant le résultat de nos deux auteurs sous pseudonymes. Vu le thème grave et sérieux de l'histoire cela me paraît quelque peu aberrant!  

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